Communiqué de presse — 27 octobre 2022

Business update au 30 septembre 2022

Résultats

Quest for Growth a clôturé le troisième trimestre de l’exercice sur une perte de 23.141.019 euros. Compte tenu du dividende de 1,02 euro brut distribué le 21 avril 2022 et de l’augmentation de capital effectuée en raison du dividende optionnel, le rendement sur fonds propres affichait -13,7 %. Quest for Growth n’a donc pas échappé au malaise boursier mondial. La baisse est cependant restée limitée grâce à des sorties réussies dans notre portefeuille. Dans le segment du capital-risque et du capital-développement, Quest for Growth a cédé sa participation dans l’entreprise biotech allemande c LEcta à l’irlandais Kerry. Dans le portefeuille d’actions cotées, nous avons accepté l’offre de KKR sur le producteur de vélos néerlandais Accell.

L’action Quest for Growth s’est dépréciée de 29,3 % sur les neuf premiers mois pour atteindre un cours de clôture de 5,64 euros le 30 septembre 2022. Ces chiffres tiennent compte du malaise général sur les marchés et de la distribution du dividende évoquée plus haut. La décote du cours par rapport à la valeur nette d’inventaire a continué d’augmenter, à 29,7 %, par rapport à 25,5 % à la fin de l’exercice 2021.

Environnement de marché

Après une excellente année boursière 2021, 2022 se révèle très difficile. Au troisième trimestre également, les indices boursiers internationaux se sont tassés. L’indice STOXX Europe 600 Net Return a lâché 19 % au cours des neuf derniers mois. Le fait que les cours des petites entreprises baissent davantage que ceux des grandes valeurs n’a rien d’inhabituel lors d’une correction boursière. C’est le cas aujourd’hui, et l’indice des petites capitalisations (STOXX Europe Small 200 Net Return) a subi un repli plus important, de 34 %. Les bourses américaines suivent également cette tendance à la baisse. L’indice S&P 500 exprimé en EUR a lâché près de 13 % ; hors l’impact de la hausse du dollar, le S&P 500 a même baissé de 25 %. La cause première des turbulences sur les marchés mondiaux est la poussée inflationniste, la hausse rapide des taux et le spectre de plus en plus menaçant de l’inflation. À cela s’est ajoutée l’augmentation des tensions géopolitiques, avec la guerre en Ukraine.

Investissements dans des actions cotées

Avec une performance estimée d’environ -25 %, les actions cotées ont résisté, comparé à l’indice STOXX Europe Small 200 NR. Jensen-Group, le spécialiste belge des systèmes de lessivage industriels, a été l’action la plus performante du portefeuille d’actions cotées. Elle s’est raffermie de près de 6 %, principalement après la publication de résultats annuels meilleurs que prévu. En dépit d’un léger tassement de leur cours, Wolters Kluwer (-2 %) et ABO Wind (-3 %) ont connu une année boursière relativement bonne. Le néerlandais Wolters Kluwer a publié une croissance organique de son chiffre d’affaires semestriel de 7 %. Au total, 73 % du chiffre d’affaires est de nature récurrente et générée par les activités logicielles, la consultance et les abonnements aux informations numériques. Lors de la publication de ses résultats semestriels, ABO Wind a annoncé le développement de projets d’une puissance totale de plus de 20 GW en énergies renouvelables.

Les baisses les plus prononcées dans le portefeuille ont été encaissées par Steico (-61 %), PSI Software (-57 %) et Gurit (-53 %). Malgré de beaux résultats semestriels bénéficiaires, Steico n’a pas su échapper au spectre de la récession qui plane sur l’ensemble du secteur européen de la construction. En revanche, PSI Software a surpris en annonçant des perspectives négatives concernant le logiciel pour les opérateurs de réseaux électriques. Le cours de Gurit, le spécialiste suisse des matériaux composites, a continué de baisser à la suite des difficultés rencontrées dans les chaînes d’approvisionnement dans le secteur des éoliennes.

Au cours des trois premiers trimestres de 2022, Quest for Growth a acquis une seule nouvelle position, EVS, et s’est dégagée de trois actions: Fresenius, Technotrans et Accell. L’entreprise belge EVS combine faible valorisation et belles perspectives en termes de dividendes et de flux de trésorerie. Le nouveau management, emmené par le CEO Serge Van Herck, ose en outre recourir au bilan extrêmement conservateur pour effectuer des reprises qui peuvent déboucher à terme sur une nouvelle croissance. L’allemand Fresenius a vu son rythme de croissance ralentir au cours des dernières années, alors que son endettement demeurait élevé. Nous avons vendu l’action après un exercice stratégique peu convaincant de la part du management. Chez Technotrans, nous voyions un potentiel de croissance insuffisant, et la nouvelle stratégie du management ne nous a pas convaincus.